Cette nouvelle série, réalisée en étroite collaboration avec l'Atelier d'innovation sociale Mauril-Bélanger de l’Université St-Paul d’Ottawa, propose notamment l’exploration du fait français dans sa dimension géologique et cartographique.
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Marcher jusqu'au point de fuite est la fois l'évocation d'un ailleurs qu’on n’atteint jamais réellement et un rappel des déclinaisons formelles du lieu exploré. Cet espace linéaire à l'intérieur de la ville qui finit par nous contenir; nous emprisonner dans ses innombrables lignes fuyantes.
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Plusieurs œuvres ont été réalisées dans un détournement poétique de certains outils géographique (GIS) normalement utilisés par les géographes pour réaliser des relevés de divers territoires. La cartographie est utilisée ici comme un réel espace public – un lieu qui reflète l’histoire de ceux qui ceux et celles qui l’habitent. Un territoire décloisonné où l’on peut y apposer toutes variables et toutes toponymes. Un espace permettant aux minorités d’exister et de résister… peu importe leur nombre. En plus de ces relevés, plusieurs œuvres ont comme points de départ les strates géologiques – évoquant le passage du temps par la lente accumulation des sédiments. Si la mémoire collective laisse parfois de côté certains pans de son histoire, la carotte géologique est pour sa part, d’une justesse incontestable. En plus de ces relevés, plusieurs œuvres ont comme points de départ l'observation des strates géologiques particulières du paysage ici arpenté, évoquant le passage du temps, l'accumulation et l'échantillonnage d'un imaginaire autant que du sol.
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Ce projet entamé à l’hiver 2022 a permis de recueillir des dizaines de récits citoyens provenant de la communauté francophone et francophile d’Ottawa. Une série de marches déambulatoires en compagnie d’historiens et de citoyen.ne.s ont eu lieu dans les quartiers de Vanier, de la Basse-Ville Est et de la Côte-de-Sable.
